L'année 2006 a marqué un tournant décisif dans ma vie d'artiste. Ma rencontre avec Marie-Christine Mazéris a été extrêmement profitable. En effet sa culture étendue, son franc parler généreux et ses conseils toujours pertinents m'ont littéralement ouvert les yeux sur mon orientation artistique. La gestation a duré cependant plus de deux ans, trois peut-être, faite d'expérimentation au début réservée puis de plus en plus poussée. Suivant les conseils de Marie-Christine je me suis intéressé de nouveau à la peinture à l'huile, ainsi qu'à la création contemporaine, que je ne connaissais que trop mal et trop peu. Je découvrais l'art du XXe siècle, Miro tout d'abord, dont j'admirais tout particulièrement la spontanéité et le geste, puis Paul Klee, qui devint vite un modèle.
En août 2008, je me lançai dans un vaste projet, les 365 carrés, sur lesquels je travaillai une année complète. Champ d'expérimentation presque totale, seulement freinée par mes inhibitions intérieures, cette expérience me permit de progresser rapidement et de découvrir des matières et des techniques que je n'avais jamais employées. Je parvins peu à peu au cours de l'année 2009 à forger mon propre langage plastique, influencé principalement par Nicolas de Staël, Paul Klee et Marc Rothko.
Désormais je crée en toute liberté, seulement limité par l’exiguïté de mon appartement (je n'ai pas d'atelier) et par mes moyens financiers... Et oui, la vie d'artiste est assez précaire... Mais l'essentiel ne se trouve pas dans l'argent; la liberté est intellectuelle et morale.
En août 2008, je me lançai dans un vaste projet, les 365 carrés, sur lesquels je travaillai une année complète. Champ d'expérimentation presque totale, seulement freinée par mes inhibitions intérieures, cette expérience me permit de progresser rapidement et de découvrir des matières et des techniques que je n'avais jamais employées. Je parvins peu à peu au cours de l'année 2009 à forger mon propre langage plastique, influencé principalement par Nicolas de Staël, Paul Klee et Marc Rothko.
Désormais je crée en toute liberté, seulement limité par l’exiguïté de mon appartement (je n'ai pas d'atelier) et par mes moyens financiers... Et oui, la vie d'artiste est assez précaire... Mais l'essentiel ne se trouve pas dans l'argent; la liberté est intellectuelle et morale.
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